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« Ces « apprentis » passeurs de drogue sont communément  appelé les « mules » ou « les valises ». Le terme « mule » est lié au premier mode d’utilisation de ces transporteurs qui utilisent leur corps pour acheminer la drogue. La Guyane, et plus largement la France, est un territoire de transit pour les trafiquants qui se procurent la drogue au Surinam et qui veulent l’acheminer en Europe, souvent dans les pays Pays-Bas. Depuis que l’Etat français a fait de la lutte contre les stupéfiants l'une des mesures prioritaires de sa politique nationale les contrôles se sont durcis. Ainsi, des procédés plus ou moins novateurs pour transporter la drogue sont apparus. Les trafiquants font preuve d’innovations originales et sophistiquées pour tenter de camoufler leurs produits. Les implants mammaires, les coques de cacahuètes, les couches pour bébé, les talons de chaussure, etc., ont déjà fait leurs preuves.  En recourant à la chimie, la cocaïne est rendue liquide. Malgré toutes ces avancées, la pratique la plus emblématique en Guyane reste l'ingestion de capsules de drogue, appelées aussi boulettes ou ovules. Elles se logent dans les intestins. L’admission des capsules en dépit de la double douleur qu’elles génèrent- l’introduction dans le corps des capsules est une épreuve difficile, puis lorsqu’elles sont logées dans l’organisme elles appuient sur différents organes et font souffrir le transporteur- est très dangereuse. En effet, elles peuvent provoquer une overdose si l’une d’elles éclate». [Gadio, 2013].

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